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Une des raisons de notre mal être vient de notre relation au stress. Il serait à l’origine d’un arrêt maladie sur deux en France ! Plusieurs questions se posent : peut-on l’éviter ? Existe-t-il des antidotes au stress ? Se pourrait-il que le stress ait aussi ses vertus ? Et le Chief Hapiness Officer dans tout ça ? Pour y répondre, j’ai rencontré un « chasseur de stress ». Stéphane Yaïch est coach, sophrologue, conférencier et formateur en « bien-être au travail ». Interview de janvier 2020.

Lors de tes interventions et dans ton ouvrage*, tu commences par expliquer ce qu’est le stress.

Stéphane Yaïch : Il me semble très important de comprendre le stress et ses mécanismes avant de chercher des solutions pour le gérer. Le stress est avant tout une réaction biologique. Notre héritage biologique nous permet d’être en alerte dès qu’un danger, ou la perception d’un danger, se présente. Le danger de mort était réel lorsque nous vivions dans les cavernes et que nous étions menacés par de féroces prédateurs. Aujourd’hui, la notion de danger est plus relative. Et pourtant, notre corps réagit comme si notre vie était en jeu ! La réalité bien tangible du mammouth en colère a fait place à des perceptions très subjectives. Preuve de cette subjectivité : une même situation génère un comportement différent d’un individu à l’autre. Par exemple, face à un appel d’offres complexe, un individu l’envisagera comme un obstacle insurmontable et partira battu d’avance. Cela peut se traduire par une perte de moyens et une réaction de fuite contre performante. C’est une adaptation négative au stress. A côté de lui, son collègue verra dans ce nouveau projet l’opportunité de relever un challenge et y trouvera une motivation supplémentaire. C’est ce que l’on appelle communément le « bon stress » et dans ce cas précis, il devient véritablement une aide à la performance. Nos réactions de stress, positives ou négatives, sont filtrées par nos traits de personnalité, par notre état physique et émotionnel du moment. Bien gérer son stress, c’est commencer par comprendre qu’il n’est rien d’autre que notre système d’alarme interne, qui nous envoie des signaux d’alerte physiques (accélération du rythme cardiaque et de la respiration, tension musculaire…) et que ces réactions sont amplifiées par notre perception subjective de la situation, directement connectée à notre mémoire inconsciente, à nos pensées automatiques et à nos émotions.

Une étude menée aux Etats-Unis** nous apprend que certains métiers sont plus exposés au stress. Dans le Top 5 on trouve le métier d’organisateur d’événements. Un métier que tu as longtemps exercé…

S.Y. : En effet, une grande partie de ma carrière s’est déroulée au sein d’agences événementielles. Cette expérience sert de témoignage lors de mes formations. Le stress, je l’ai vécu au quotidien et je le transmettais autour de moi, auprès de mes équipes et de mes proches. Avec du recul, et en toute sincérité, je peux dire aujourd’hui que j’étais un manager stressé, donc stressant. En toute logique, cette exposition permanente au stress du métier, et du stress au travail (ce sont bien deux choses différentes), s’est mal terminée, avec un burn-out qui m’a amené à changer radicalement de voie professionnelle.

En quoi le métier d’organisateur d’événement est-il particulièrement stressant ?

S.Y. : Au-delà de sa force créative et organisationnelle, le rôle de l’agence est d’absorber le stress de son client pour lui permettre de vivre son événement sereinement. Et si la communication événementielle est considérée comme l’un des métiers les plus stressants, c’est parce qu’elle rassemble les quatre grands facteurs stress au travail que sont : la perte de contrôlel’imprévisibilité, le changement et l’égo***. Dans le monde de la communication et de l’événementiel, le succès vient en grande partie du travail de l’équipe. Créer un événement, c’est mettre en place une synergie de moyens humains, logistiques et technologiques, en grande partie externalisés. Seul, vous ne contrôlez rien ! Et cette interdépendance est génératrice de stress. A cela, s’ajoutent la pression des clients, la pression économique, la pression des outils numériques qui constituent les principaux déclencheurs de stress au travail. Un événement est une succession d’imprévus. Or, l’imprévisibilité, surtout lorsqu’elle est répétitive, est une source de stress chronique. Il y a des métiers et des fonctions plus exposés que d’autre.

Qu’en est-il des deux autres facteurs aggravant du stress que sont le changement et l’égo ?

S.Y. : Nous évoluons dans un monde VUCA (Volatility, Uncertaintly, Complexity and Ambiguity). La spirale du changement est sans fin. Le monde de la communication est particulièrement exposé à ces changements et nécessite des adaptations constantes. Il évolue de manière rapide et imprévisible. Les clients sont inconstants, les outils technologiques impactent les modes de travail, le management, les modèles économiques deviennent rapidement obsolètes, et l’urgence est devenue la norme. Le stress naît de la crainte de sortir perdant de ce changement permanent. Le quatrième facteur d’aggravation du stress est l’égo. Dans le monde professionnel, nous avons besoin de reconnaissance de l’effort fourni, de récompense, de gratification. S’il y a bien un monde dans lequel l’égo est particulièrement exacerbé, c’est celui de la communication et de la publicité. Jacques Séguéla n’a-t ’il pas dit « Si tu n’as pas ta Rolex à 50 ans, c’est que tu as raté ta vie. » ? J’y ajouterais, le dernier IPhone !

J’ai bien compris ce qui pouvait générer le stress, mais comment le gérer ?

S.Y. : Il n’y a pas une méthode universelle. Mais il existe toute sorte d’outils adaptés à différents profils et aux différentes situations auxquelles on peut être confronté dans le monde du travail. Chaque outil proposé dans le livre que j’ai coécrit avec Cécile Neuville Pro en gestion du stress- s’appuie sur des cas réels, vécus en entreprise. Si vous vous retrouvez dans l’un ou plusieurs d’entre eux, vous pouvez utiliser les 59 outils testés et éprouvés en entreprise (sophrologie, cohérence cardiaque, PNL, bouton off, yoga du rire, matrice Eisenhower, auto massages…) et mettre en place un plan d’action adapté à vos besoins. Cela ne remplace pas l’accompagnement d’un professionnel, mais c’est une première étape pour prendre son stress en main, initier une démarche, et, à travers elle, entamer le chemin vers votre mieux-être.

Y a-t-il néanmoins des outils incontournables que nous devons tous connaître et activer, qui seraient en quelque sorte les « fondamentaux » de la gestion du stress ?

S.Y. : Dans toute la palette des outils à notre disposition, trois me semblent essentiels pour mieux gérer son stress. D’abord la respiration. Elle permet d’apaiser physiologiquement notre corps en ralentissant le rythme cardiaque et le rythme respiratoire. Ensuite la connexion à l’instant présent. On évalue à 60000 le nombre de pensées qui nous arrivent en vrac chaque jour. Or, nos pensées sont nos plus grands stresseurs. La plupart du temps, elles nous renvoient au passé ou nous projettent dans un avenir hypothétique et surtout, nous déconnectent du présent. Des études prouvent que 80% de notre stress est celui que nous fabriquons nous-mêmes à cause de notre dialogue intérieur, souvent négatif. Plus nous réduisons nos pensées, plus nous limitons nos émotions et donc, notre stress. Pratiquer la pleine conscience et utiliser des méthodes telles que la technique du « S.T.O.P. » (Stopper toute activité, Temps de respiration consciente, Observer ses émotions, Passer à l’action) peut s’avérer très utile ! Enfin, troisième outil indispensable qui permet de cultiver l’optimisme au travail : la visualisation positive. Elle consiste à se projeter positivement dans l’action, à accepter et relativiser tout qui nous arrive, y compris l’échec, et à ne pas généraliser. Contrairement au pessimiste, l’optimiste intègre la notion du négatif, mais il ne s’y attarde pas.

Les dirigeants et managers que tu accompagnes sont-ils sensibles à cette visualisation positive ? Et surtout sont-ils prêts à l’appliquer ?

S.Y : Le rôle du manager est une clé dans l’obstacle au bien-être des collaborateurs. En connaissant mieux le stress, en apprenant à le repérer et à le gérer, il va mécaniquement enlever du stress à son équipe. Pour rendre son équipe heureuse au travail, la visualisation positive est essentielle.

Que penses-tu de la fonction de Chief Happiness Officer ?

S.Y. : En tant que « happyculteur », j’y suis parfaitement favorable. Ses détracteurs n’ont pas compris son rôle. Le CHO est à la croisée des chemins de différents métiers de l’entreprise et diffuse son sens de l’entreprise heureuse. Il ne s’agit pas de se substituer aux managers, mais d’être le garant d’une politique de bien-être à tous les niveaux de l’organisation. Comment faire respecter l’intégrité physique et mentale des équipes et aider chaque manager à devenir un ambassadeur d’épanouissement au travail ? Lorsqu’il se situe entre la direction de communication et les Ressources Humaines et à condition qu’on lui donne un réel pouvoir sur le changement et la qualité de vie au travail, le CHO peut aider à transformer l’entreprise. Le grand débat porte sur la notion de « bonheur ». L’équation du « bonheur au travail » est une alchimie complexe dans laquelle chacun doit y trouver un bénéfice. Chaque collaborateur aspire à vivre heureux dans son entreprise et dans son métier. De son côté, l’entreprise heureuse est une entreprise bienveillante qui considère ses collaborateurs comme ses premiers clients et qui met leur épanouissement au cœur de sa stratégie. Elle est gagnante lorsqu’elle attire de nouveaux talents et qu’elle fidélise son capital humain.

Dirais-tu qu’une bonne gestion du stress est une qualité essentielle dans le monde de la communication ?

S.Y. : J’irais plus loin. D’abord en élargissant cette affirmation au monde du travail dans sa globalité. Ensuite, en rappelant que la gestion du stress est considérée comme un « soft skill » incontournable. En effet, cela ne sert à rien d’être un expert de son métier, si l’on perd ses moyens à la moindre difficulté, devant un client exigeant, voire agressif, et que l’on est en surcharge émotionnelle, pour un « oui », et surtout pour un « non ». Un collaborateur qui gère bien son stress est plus apte à résoudre des problématiques complexes, à travailler sereinement en équipe, et est plus créatif. C’est surtout le manager bienveillant de demain !

AJ : Pour finir, un message à l’attention des jeunes qui font leur premier pas dans le monde du travail et aux moins jeunes qui envisagent de changer de métier comme tu l’as fait toi-même ?

S.Y. : « Ayez soif d’authenticité. Ne vous mentez pas. A chaque fois que vous avez mal, que vous n’êtes pas bien, que votre corps vous fait souffrir, que vous avez peur, dites-vous que ces situations de stress sont des signaux forts qui peuvent être très positifs si vous les écoutez. Vous avez le pouvoir d’être votre propre happyculteur. Une situation revient souvent chez les personnes que j’accompagne et je l’ai moi-même vécue : celle d’endosser le costume d’un autre. Mieux se connaitre et s’accepter permet de faire les bons choix et de sortir du stress ! C’est ce que j’ai fait en devenant coach et sophrologue. Et tu sais quoi ? Je n’ai jamais été aussi heureux ! Soyez vous-mêmes !

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*Pro en gestion du stress : 59 outils 10 plans d’action métierCécile Neuville et Stéphane Yaïch, éditions Vuibert, 2019.

**  classement 2017 des métiers les plus stressants, établi par CareerCast

*** Selon Sonia Lupien, fondatrice et directrice scientifique du Centre d’Études sur le stress humain au Canada

Stéphane Yaïch : le bonheur au travail, ça se cultive !

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82% des salariés estiment que l’entreprise est responsable de leur bonheur (selon une étude Ifop). Mais le bonheur, à la vie comme au bureau, ne se décrète pas. Comment (re)donner le sourire aux collaborateurs ?

 

Stéphane Yaïch se définit comme un « Chasseur de stress ». Après un parcours professionnel de 30 ans à la direction d’agences de communication, il est aujourd’hui coach et sophrologue certifié, conférencier et formateur spécialisé en « bien vivre au travail ». Il s’appuie sur sa propre expérience du burn-out pour accompagner les salariés, les managers sur la prévention du stress, et sur les différentes dimensions du bien-être au travail.

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Marque de fabrique des leaders, l’optimisme est avant tout une manière de penser différemment.

 

 

1. Pourquoi les entreprises ont-elles un rôle à jouer dans le bien-être de leurs collaborateurs ?

« En 2019, le coût du mal-être au travail était estimé à 13 440 € par salarié, par an.

 

L’entreprise est l’endroit où l’on passe le plus de temps dans notre vie (avec notre lit). Il est donc normal que notre lieu de travail soit un espace épanouissant qui nous aide à nous sentir bien, à vivre sereinement, professionnellement et sur le plan personnel.

 

Aujourd’hui, on parle beaucoup d’expérience collaborateur, comme on évoquait jusque-là l’expérience client. Depuis le moment où le collaborateur entre en contact avec son entreprise, dès la phase de recrutement, jusqu’à son départ, et même au-delà, il vit pleinement cette expérience.

 

Chaque journée passée dans l’entreprise est une pierre apportée à l’édifice de l’expérience collaborateur. Il est donc essentiel pour l’employeur, autant que pour le salarié, qu’elle soit 100% positive, pour faire de chaque journée de travail un moment de plaisir, et non de souffrance, pour créer des espaces de travail qui soient en phase avec la notion de qualité de vie au travail et d’efficacité, pour favoriser des relations interpersonnelles sereines, pour aider les collaborateurs à développer de nouvelles compétences, tant professionnelles que personnelles, telles que l’Intelligence Emotionnelle ou la gestion du stress.

 

Au cœur des soft skills, une mauvaise gestion du stress et des émotions sont les principaux obstacles au bien-être des salariés, mais encore plus des managers, et des dirigeants. Car un manager stressé est un manager stressant… L’ayant été moi-même, je ne peux que conseiller chaque manager de se former tant au management, qu’à la gestion du stress.

 

Dans un monde de plus en plus complexe, dans lequel l’urgence et le changement permanent sont devenus la norme, le collaborateur a besoin d’être guidé et accompagné avec bienveillance, d’être secouru parfois, et surtout d’être remercié et félicité. Il ne s’agit pas de le faire une fois par an, lors de l’entretien d’évaluation, mais chaque jour, à chaque fois que l’occasion se présente.

 

L’entreprise a donc un rôle-clé à jouer pour faire en sorte que les contraintes professionnelles que sont la pression de l’activité, le manque d’autonomie, la surcharge de travail, les imprévus professionnels ou le changement, ne deviennent pas des remparts contre le bien-être au travail.

 

Et nous ne le savons que trop, un collaborateur heureux au travail est un collabor’acteur positif qui, en communiquant sur son entreprise à l’extérieur, fait savoir auprès des nouveaux talents, que c’est un endroit où il fait bon travailler. »

 

 

2. On connaît les Chief Happiness Officers, un métier en vogue ces dernières années. Mais qui sont les autres responsables du bonheur dans une entreprise et comment les sensibiliser à l’importance du bien-être ?

« J’ai déjà entendu des managers dire qu’ils n’étaient pas responsables du bonheur des salariés. Ils n’en n’ont pas la responsabilité, mais ils en sont, en grande partie, les activateurs.

 

Un manager dont les consignes sont floues est un facteur de stress. Lorsqu’il ne sait pas anticiper et gérer les surcharges de travail, ou qu’il n’encourage pas la bienveillance et la solidarité au sein de son équipe, en cas de coup dur, il est responsable du mal-être de ses collaborateurs. Lorsqu’il ferme les yeux sur les conflits, voire qu’il les encourage, il devient un manager toxique. Lorsqu’il manage par la peur, il devient même dangereux pour la santé mentale et physique de ses collaborateurs.

Quand un manager ne sait pas identifier le stress chronique et l’épuisement professionnel d’un membre de son équipe, son irresponsabilité peut le rendre juridiquement responsable d’un potentiel accident du travail. »

 

« Les responsables du bonheur dans l’entreprise se trouvent à tous les étages du management »

« C’est pour avoir vécu ces situations pendant plus de 15 ans avec un manager peu attentif au bonheur de ses équipes, que ma carrière de manager en agence de communication, s’est achevée violemment par un double burn-out.

Donc, pour répondre à votre question, les responsables du bonheur dans l’entreprise se trouvent à tous les étages du management, en commençant par les membres du Comité de Direction qui, tout en respectant les objectifs des actionnaires, doivent garder à l’esprit qu’une entreprise heureuse est une entreprise performante.

Et le bonheur ne rime pas nécessairement avec baby-foot. C’est en étant exemplaires, et en faisant redescendre cette exemplarité jusqu’au plus bas niveau hiérarchique, en l’insufflant dans toutes les décisions, qu’ils sauront faire de leur entreprise une entreprise qui rayonne et qui réussit.

3. Vous intervenez aussi dans des entreprises pour sensibiliser les directions et les équipes au droit à la déconnexion. Comment l’encourager ?

La déconnexion est un sujet majeur dont les entreprises comprennent aujourd’hui le véritable enjeu. La multiplication des usages numériques a également multiplié les conséquences sur la santé physique des salariés, avec notamment une dégradation de la vue, une amplification des troubles musculo-squelettiques, des conséquences fâcheuses sur la qualité du sommeil et sur l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Avec la transformation digitale de nombreux métiers et le développement du télétravail, le  numérique est entré de plain-pied dans la vie de chacun, créant une véritable pression psychologique, génératrice de stress numérique. L’hyperconnexion, l’infobésité et le multitasking sont devenus des accélérateurs de mal-être des salariés et des managers.

Il est donc important pour les entreprises de développer une nouvelle forme d’écologie permettant de préserver la santé physique et psychologique des collaborateurs : l’écologie numérique.

Il s’agit de prendre conscience des comportements nocifs qui se sont instaurés de manière implicite, de faire le tri dans ceux qui polluent le bien-être des collaborateurs, tout en préservant leur efficacité et d’assainir les environnements de travail.

Déconnecter ne veut pas dire tout couper ! Cela signifie que l’on peut prendre le meilleur du numérique, tout en se protégeant de ses excès.

Cela passe par des actions de sensibilisations, telles que des conférences, par de la formation, par des ateliers, et surtout par la création d’une charte d’écologie numérique reposant sur de vrais actes éco-responsables tels que la création d’un guide de bonne utilisation de la messagerie ou l’optimisation des flux de communication en interne.

Une fois de plus, le manager est le pivot de l’accompagnement du droit à la déconnexion. Déconnecter, cela peut vouloir dire changer ses habitudes, changer ce qui s’est enraciné avec le temps, les règles implicites, la manière de travailler, la manière de collaborer et de communiquer entre le manager et son équipe.

Ces règles implicites, comme répondre à un mail dans les 2 minutes, ou consulter ses mails depuis son domicile, reposent sur des non-dits. Personne ne l’a jamais écrit, mais tout le monde le fait. Et ce n’est pas parce qu’on l’a toujours fait que l’on doit continuer de le faire !

Déconnecter, c’est changer… Accompagner la déconnexion, c’est accompagner le changement !

4. Pour finir, pouvez-vous nous donner 4 conseils pour cultiver efficacement et rapidement le bonheur au travail ?

Donnez du sens 

« Beaucoup de salariés sont en perte de sens et de repères. Lorsque l’on accompagne une mission, du sens de la mission, on favorise l’engagement car on donne la possibilité à l’individu de se projeter dans la réussite collective, de s’y reconnaître. »

Donnez la parole

« En donnant la possibilité à chacun de s’exprimer et de contribuer, à condition de prendre en compte la parole donnée, l’entreprise se met dans une posture d’écoute qui est essentielle dans la relation de confiance qu’elle établit avec ses collaborateurs. »

Cultivez l’optimisme

« Marque de fabrique des leaders, l’optimisme est avant tout une manière de penser différemment, et de communiquer cette capacité autour de soi pour en faire un outil de motivation et de performance. Bref, c’est un super-pouvoir à développer et entretenir. »

Célébrez les succès

« Chaque petite victoire est une invitation à aller toujours plus haut et à s’engager encore plus loin : lorsque l’on me félicite pour le petit pas que je viens de faire, je me sens plus fort pour en faire un grand ! »