La notion de contrôle fait partie des quatre grands facteurs de stress avec l’imprévisibilité, la nouveauté et l’égo.
Nous devrions plutôt parler de perte de contrôle, parce que contrôler une situation ou, ce qui est plus étonnant, avoir le sentiment de contrôler une situation, fait baisser notre niveau de stress.
La perte ou l’absence de contrôle sur une situation professionnelle, sur une tâche ou sur un métier, de manière plus générale, a un caractère anxiogène. Si, dans votre métier ou dans votre mission, vous êtes totalement dépendant(e) de sous-traitants, de free-lances, ou d’autres acteurs du projet sur lequel vous travaillez, ne vous demandez pas pourquoi vous stressez.
La délégation, thème majeur du management, est par essence un facteur de stress pour celui ou celle qui délègue.
Le seul remède à cette notion de perte de contrôle est d’apprendre à lâcher prise. En d’autres mots, c’est accepter de faire confiance sans réserve.
Il y a quelques années, j’ai interviewé le Président du groupe Celio dans le cadre de son projet d’entreprise, sur le thème de la délégation. Il m’a confié avoir appris à déléguer le jour où il a confié la caisse de sa première boutique à quelqu’un d’autre qu’à sa mère.
Faire confiance lorsqu’on est quelqu’un de contrôlant, c’est ouvrir la porte à des relations sereines, à un état de bien-être et de sérénité.
Alors, si passer la main vous pose un problème, si confier à une autre personne une tâche que vous avez toujours réalisé vous donne des maux de tête, il est temps de relever ce défi !
Commencez par choisir une tâche à faible valeur ajoutée, puis augmentez progressivement le niveau de responsabilité.
Ne culpabilisez surtout pas, car vous allez y prendre goût… Cela s’appelle la liberté !
Imaginez le temps que vous allez pouvoir consacrer à votre bien-être, en vous libérant de tâches sur lesquelles votre compétence n’était pas requise.